Enveloppes urbaines joue sur la corrélation qui existe entre l’apparence d’un individu et sa situation sociogéographique.
Les personnes s’effacent au profit de leur environnement. Mais la rémanence de quelques détails – surgissant comme des indices – sur leur silhouette nous invite à (re)construire une identité perdue.
Et, armé de ces quelques indices, on cède à la tentation d’imaginer la relation qu’entretient l’individu effacé avec le lieu dans lequel il se trouve. Plus il semble chez lui, plus il cède sa place au lieu qui l’absorbe. Ainsi élagué de sa singularité, il finit par correspondre au poncif que l’on se fait d’un personnage-type.
Il est réduit à être l’habitant de nos lieux communs…